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jeudi 7 septembre 2017
Construite dans le port de Saint-Nazaire, Floatgen, la première éolienne flottante en France, a franchi une nouvelle étape majeure. La fondation en béton a été mise en flottaison le 23 août à l’issue de sa construction démarrée à l’automne 2016.
Après l’installation du système d’ancrage de l’éolienne au large du Croisic en juillet dernier, la mise à l’eau de la fondation marque une nouvelle étape clé du projet porté par Ideol, Ecole Centrale de Nantes et Bouygues Travaux Publics. La fondation en béton a été remorquée dans la forme Joubert, cale-sèche marquant l’entrée du port de Saint-Nazaire pour sa mise en flottaison, une opération technique et délicate pour libérer le flotteur des trois barges sur lesquelles il a été construit.
« L’ensemble a été mis en cale sèche posé sur les tins, blocs de béton et de bois qui supportent la quille d’un navire en construction au sec. Les barges ont ensuite été remplies d’eau pour être coulées. Lors de la remise en eau de la forme, le flotteur s’est ainsi décollé seul de son support » explique Perceval Modiano, chargé de suivi du projet chez Bouygues Travaux Publics.
Cette imposante structure en béton de 5 000 tonnes, 36 mètres de côté et 9,5 mètres de haut accueillera bientôt une éolienne de 2 MW. La prochaine étape du projet consiste en l’installation de la tour de l’éolienne, l’assemblage de la turbine et des pales. L’ensemble achevé culminera à plus de 80 mètres.
A la mi-octobre, l’ensemble sera remorqué en direction du site d’installation SEM-REV à 22 km au large du Croisic pour une première expérimentation sur une période de 2 ans.
Fait marquant du chantier : « nous avons développé une formule de béton léger et auto-plaçant pour réduire au maximum le poids de la structure et permettre de couler le béton sans le vibrer » synthétise Régis Bigard, responsable du projet Floatgen pour Bouygues Travaux Publics.
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mercredi 22 juin 2016
Le port de Saint-Nazaire est le théâtre d’une innovation majeure dans le domaine des énergies renouvelables. La construction de Floatgen, la première éolienne en mer en France, a été officiellement lancée le 1er juin par les partenaires européens à l’origine de ce projet à fort potentiel industriel. Equipée d’une fondation flottante conçue par le spécialiste […]
Le port de Saint-Nazaire est le théâtre d’une innovation majeure dans le domaine des énergies renouvelables. La construction de Floatgen, la première éolienne en mer en France, a été officiellement lancée le 1er juin par les partenaires européens à l’origine de ce projet à fort potentiel industriel. Equipée d’une fondation flottante conçue par le spécialiste français Ideol et construite par Bouygues Travaux Publics, elle sera installée au large du Croisic, sur le site d’essais SEM-REV de l’Ecole Centrale de Nantes.
Floatgen ©Ideol
Porté par un consortium européen de sept industriels et organismes de recherche, Floatgen fait figure de première à plusieurs titres. Première éolienne en mer qui entrera en service en France mi-2017, elle est également le premier démonstrateur grandeur nature de la fondation flottante développée et brevetée par Ideol.
« Ce projet est un bel exemple de coopération entre une start-up, un organisme de recherche (l’Ecole Centrale Nantes) et le grand groupe que nous sommes » confie Nicolas Jestin, responsable commercial pour Bouygues Travaux Publics.
Floatgen ©Ideol
L’objectif de ce projet est de démontrer à échelle un le bon fonctionnement de cette technologie. Le potentiel de l’éolien en mer flottant à échelle commerciale est immense ; il permet de produire l’électricité d’origine renouvelable loin des côtes, donc avec un impact paysager réduit et au meilleur coût grâce à la qualité du vent au large. À terme, cette technologie pourrait accélérer la part de l’éolien dans le mix énergétique français, comme mondial, et participer à répondre aux objectifs de la loi de transition énergétique qui fixe à 32 % la part d’énergies renouvelables dans le mix en 2030.
Il permet également de montrer le potentiel industriel de cette nouvelle filière, créatrice de retombées économiques au plus proche des sites d’installation. Le choix du béton pour la construction de la coque offre l’avantage de produire localement et générera de nombreux emplois avec près de 80 personnes mobilisées sur le port de Saint-Nazaire. Les sites industriels des principaux fournisseurs en bénéficieront également, comme en témoigne le contrat de fourniture du système d’ancrage signé avec la société Le Béon.
Floatgen ©Ideol
Les équipes de Bouygues Travaux Publics, qui s’appuient sur une expertise reconnue dans la fabrication de caissons en béton, construiront la coque flottante qui sera maintenue en place par 6 lignes d’ancrage reliées au fond marin. Une fois la coque achevée, l’éolienne sera installée, à quai, sur sa fondation. L’ensemble sera remorqué vers le site d’installation au large du Croisic, SEM-REV, premier site d’essais en mer au monde multi-technologies connecté au réseau électrique, propriété de Centrale Nantes et opéré conjointement avec le CNRS. L’éolienne sera ensuite raccordée au système d’ancrage et au câble d’export de l’électricité à l’été 2017.
Le projet Floatgen est soutenu par l’Union Européenne dans le cadre du programme FP7, et par l’ADEME dans le cadre du Programme des investissements d’avenir.