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Les Jeux Olympiques : puissant levier au service du progrès des territoires

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Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont une formidable opportunité de repenser les territoires autour de projets urbains ambitieux. Cet évènement, associé au Grand Paris, permettra à la capitale de parfaire son statut de Ville Monde et d’accélérer la redéfinition de l’Ile-de-France. Zoom sur les impacts des JO sur nos villes et les bénéfices économiques en marge de la magie de l’Olympisme.

Villages olympiques, ou la renaissance de Saint-Denis

En faisant de l’axe Paris Seine-Saint-Denis le berceau des Jeux Olympiques (JO) 2024, la ville de Paris souhaite aider à son développement. Le village olympique y sera installé et s’intègrera parfaitement dans le territoire. Saint-Denis, ville au cœur des transformations, est en cours l’aménagement notamment le quartier actuel de Pleyel Bords de Seine qui va être modernisé. Un éco quartier géant, ayant vocation à changer durablement la ville et pensé pour une utilisation ultérieure aux Jeux. Au total, 100 000 m2 de bureaux et commerces verront le jour. Pas moins de 2 200 logements nouveaux seront construits au cœur d’un territoire qui présente une forte demande.  

Vélos, piétons, métro, voiture… L’enjeu de la mobilité

Sérieusement critiqués lors des JO de Rio, les transports représentent un enjeu crucial pour la réussite des Jeux 2024. De nombreux travaux d’aménagement de pistes cyclables et de zones vertes seront prévus, en particulier autour des sites olympiques. Le plan vélo de la Mairie de Paris prévoit la construction de nouvelles pistes cyclables connectant le Stade de France et le centre aquatique (Saint-Denis) au village olympique (Paris) et l’installation de 10 000 places de stationnement vélo supplémentaires. L’innovation ainsi que le développement d’une smart city Parisienne au cœur de son projet de candidature devront permettre d’atténuer les désagréments engendrés par la tenue des Jeux, d’assurer une meilleure gestion des foules ou encore d’atteindre les objectifs de développement durable fixés lors de la candidature. C’est d’ailleurs dans ce cadre que la capitale, accompagné de start-ups, travaille sur un plan global avec des actions ciblées : gestion des foules via l’analyse de ces données, mise en service de navettes électriques autonomes, intégration des systèmes de gestion de l’eau intelligents ainsi que des smart grids afin de la réduire la consommation…  

95% des infrastructures nécessaires aux Jeux déjà existantes !

C’était un des arguments majeurs de la campagne de Paris : la capitale française est déjà dotée d’équipements sportifs pouvant accueillir les épreuves olympiques. En effet, le Stade de France, construit par Bouygues Bâtiment Ile-de-France, filiale francilienne de Bouygues Construction, en 1997, sera au cœur des Jeux et accueillera les cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi que toutes les épreuves d’athlétisme. L’AccorHotels Arena, également rénové en 2015 par Bouygues Bâtiment Ile-de-France et Bouygues Energies & Services également filiale de Bouygues Construction, abritera les épreuves de basket et de judo. De même pour le Parc des Princes ou le vélodrome de Saint Quentin en Yvelines, qui, quant à eux, accueilleront respectivement le football et le cyclisme sur route. Une enceinte reste cependant à réaliser totalement : le centre aquatique, avec pour projet d’accueillir deux bassins de 50 mètres et deux fosses à plongeon. Il permettra d’accueillir 15 000 spectateurs en configuration JO.