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La ville intelligente devra être transparente et inclusive

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Alors que les villes sont de plus en plus truffées de capteurs, comment défendre la vie privée des citoyens ?
C’est l’une des nombreuses questions auxquelles doit répondre la Coalition des villes pour les droits numériques. Alliance lancée en novembre 2018 par New York, Amsterdam et Barcelone, son ambition est de défendre les valeurs des Nations Unies dans le domaine du numérique. Outre la vie privée, la coalition réfléchit à des actions communes sur l’égalité d’accès,. Et aussi la transparence des institutions ou la démocratie participative. La coalition espère désormais agréger d’autres villes, et mener des groupes de travail pour comparer le résultat de leurs efforts. Elle pourra s’appuyer sur les données de Barcelone et de la plateforme Decidim. Celle-ci, s’est lancée en 2017 en open source, grâce au soutien de la maire Ada Colau Ballano et à l’expérience du mouvement Indignés. Elle permet la consultation en ligne des citoyens, mais aussi l’organisation de débats, de votes de budgets ou de plannings. Et la Coalition des villes pour les droits numériques n’est pas la seule alliance à étudier les problèmes que le numérique engendre. Lors du Smart City Expo World Congress (SCEWC) 2018, 42 grandes villes ont signé une déclaration commune. Le but, mieux encadrer les plateformes comme Airbnb ou Uber. Elles y détaillent 10 principes, dont le respect des droits du travail et des utilisateurs. Y figurent aussi la transparence des algorithmes, la souveraineté des municipalités, l’intérêt général et le respect des besoins et du contexte des habitants.