Améliorer l’efficacité énergétique des ouvrages, réduire les émissions de CO₂, préserver la biodiversité et faire évoluer les usages, tels sont nos axes de travail prioritaires en matière d’innovation.

Directement liés à la construction durable, nos processus d’innovation s’enrichissent des partenariats que nous tissons avec des industriels, laboratoires, grandes écoles et universités.
L’association de toutes ces expertises nous permet de réaliser de nombreux projets d’avenir à forte valeur ajoutée.

Par exemple : la conception de bétons isolants (Thermedia 3.0) avec Lafarge, l’optimisation de l’isolation des vitrages avec Saint-Gobain, la création de la chaire « Bâtir durable et innover » avec l’École des Ponts Paris Tech, l’École Centrale Paris, Supélec et le CSTB, etc.

Le BIM (Building Information Modeling) occupe par ailleurs une place centrale dans notre politique R&D. Nous réalisons déjà des projets grâce à ce processus par lequel les informations issues de la maquette numérique sont gérées tout au long de la vie de l’ouvrage : Philharmonie de Paris, Sports Hub de Singapour, CHU d’Amiens ou pont d’Abidjan. Grâce aux progrès considérables des industriels et des éditeurs de logiciels, les outils sont désormais suffisamment puissants pour autoriser des rendus de plus en plus réalistes et des interactions en temps réel.
Et parce que nos collaborateurs ont des idées qui méritent souvent d’être connues et concrétisées, nous avons mis en place un processus d’innovation collaborative. Un concours est organisé tous les 2 ans et tient largement ses promesses : 889 dossiers ont été présentés en 2014. Un comité sélectionnera les meilleures innovations et leur donnera les moyens d’être concrétisées.

La réduction de notre impact environnemental commence dès la conception de nos projets. Pour garantir le respect des principes de l’éco-conception, nous nous appuyons sur les certifications environnementales (BREEAM®, LEED®, HQE®…) qui sont aujourd’hui déployées sur 66 % de nos prises de commandes en bâtiments, contre 23 % en 2007.

Différents outils nous permettent d’intégrer l’éco-conception à nos projets :

•  l’analyse du cycle de vie pour quantifier l’ensemble des impacts environnementaux de nos produits,
•  la base de données Polygreen qui répertorie plus de 5 500 produits de construction en fonction de critères techniques, sanitaires et environnementaux, mais aussi des sites de production et des labels,
•  le label BiodiverCity® crée en 2013 avec le Conseil International Biodiversité & Immobilier (CIBI) pour évaluer et promouvoir les opérations immobilières prenant en compte la biodiversité dans les îlots bâtis, pour le bien-être des utilisateurs.

Après l’étape de conception, nous mettons également tout en œuvre pour limiter nos impacts environnementaux lors de la construction des bâtiments. À cette ambition s’ajoute la volonté d’assurer la bonne intégration des projets dans le territoire, dans le respect des riverains.
Pour garantir à nos clients la réalisation d’un chantier exemplaire, nous avons créé, en 2010, le label environnemental interne Ecosite^®.

Gestion des déchets, réduction des nuisances pour les riverains, préservation de la biodiversité : ces thématiques sont abordées dans le respect des réglementations environnementales les plus exigeantes et de nos ambitions en matière de développement durable. En 2014, 71 % de nos chantiers éligibles étaient labellisés Ecosite^®.
Sur les chantiers, le respect de l’environnement passe aussi – et surtout – par une prise de conscience collective que nous encourageons via notre politique de prévention. Fondée sur un système de management environnemental certifié ISO 14 001, cette démarche est très largement utilisée sur le terrain. En 2013, 91 % de notre activité était certifiée.

Une fois les bâtiments livrés, nous accompagnons nos clients jusque dans la maîtrise des consommations de leurs ouvrages. Le but : assurer une performance énergétique réelle, et non plus théorique. Cette réflexion dépasse le simple cadre du bâtiment pour s’étendre progressivement à l’échelle du quartier ou de la ville.

Concrètement, les contrats de performance énergétique (CPE) permettent à l’utilisateur de se voir garantir la consommation d’énergie de ses locaux sur toute la durée du contrat. Appliqué en 2010, le CPE de Vitry-Sur-Seine, le premier contrat de performance énergétique réalisé dans le logement social, affiche un bilan positif. Après les travaux et une année de chauffe, la résidence affichait déjà plus de 50 % d’économie d’énergie. À la clé : des économies et plus de confort pour les locataires.

Au-delà de la nécessaire performance énergétique des ouvrages, de nouveaux besoins en matière d’équipement et de service émergent du côté des utilisateurs. Pour y répondre, le système de maîtrise de l’énergie pour le logement social EnergyPass^® met l’innovation au service des locataires avec un écran de mesure et de suivi de consommations d’énergie. En parallèle, un programme de sensibilisation et d’accompagnement des locataires ainsi qu’une maintenance technique sur plusieurs années complète cette offre pour en pérenniser les bénéfices.