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Ouverture et partage : des sources de valeur pour le monde d’après…

4 minutes de lecture
Être attractifs, créateurs de valeur et évolutifs est le défi des immeubles de bureaux pour faire face à la complexité d’un marché soumis à de fortes tensions. Des lieux qui doivent impérativement repenser leurs usages et leur structure pour répondre aux nouvelles attentes de leurs occupants comme aux enjeux sanitaires et environnementaux. Les solutions existent mais cette transformation doit être anticipée pour être mise en place efficacement !
des bureaux à rouen
Il est fort probable que dans les années à venir on se souvienne de 2020 comme d’un tournant pour les immeubles de bureaux. Déjà impactés par les injonctions multiples à réduire leur empreinte écologique, la crise sanitaire et le télétravail ont à la fois remis en question leur utilité et questionné certains de leurs usages tout en créant un sentiment de manque de la part des occupants. En cause : le lien social informel que les outils digitaux ne semblent pas parvenir à combler dans un cadre professionnel. Mais aussi la demande croissante des collaborateurs exigeant plus de flexibilité, de sens et de bien-être dans leur quotidien de salariés. C’était déjà une nécessité avant la crise sanitaire du COVID-19, c’est aujourd’hui un impératif : le bâtiment tertiaire doit se transformer pour devenir non seulement décarboné et durable mais aussi accueillant ouvert et hybride. Et ce, au profit de tous, investisseur, occupant, exploitant, usager et habitant du quartier.  

Cap vers des bureaux créateurs de valeurs et ouverts

Le développement du télétravail consécutif à la crise sanitaire va contribuer à renforcer la sous-occupation des espaces de bureaux. « En temps normal – hors période de COVID-19 – ils ne sont déjà occupés que 50% du temps en moyenne souligne Fabrice Poline à la Direction Prospective et Marketing Stratégique de Bouygues Construction. Pour répondre aux exigences sociétales, environnementales et économiques, il faut pourtant intensifier leurs usages. Pour cela, la première étape est d’identifier tous les espaces qui sont peu occupés une grande partie du temps via un audit ou un monitoring avec de la data. La technologie n’est plus un frein désormais. Grâce à la mise en place d’un aménagement et d’une gestion appropriés, soutenus par des infrastructures et services numériques pertinents, il est ensuite possible d’ouvrir ces lieux sur l’extérieur afin de les valoriser en les proposant sous forme de services. Et en la matière, les possibilités sont nombreuses : un immeuble de bureau en plein centre-ville peut proposer ses places de parking le soir et la nuit aux résidents du quartier. Un vaste hall d’accueil peut accueillir un espace de coworking ou proposer des boutiques éphémères. Un auditorium peut parfaitement devenir un lieu de spectacles à ses heures perdues, et un toit-terrasse un lieu d’évènementiel le soir. Tandis qu’une crèche et une conciergerie d’entreprise peuvent aussi dépanner le voisinage. Par cet apport de services et de nouveaux usages aux collaborateurs, aux habitants du quartiers ou au visiteurs, l’immeuble de bureaux gagne en attractivité tout en générant des revenus additionnels qui vont améliorer son bilan d’exploitation. Cette mutualisation des espaces et des services va de pair avec des équipements dotés d’interfaces sans contacts, des zones de circulation plus importantes et des aménagements amovibles et/ou aisément repositionnables. Elle s’accompagne bien sûr d’une intensification des tournées de nettoyage, de ménage et de maintenance pour garantir la sécurité sanitaire et le bon fonctionnement des équipements. Cette approche présente de nombreux avantages, comme le fait d’augmenter la valorisation des bâtiments de bureaux, d’éviter qu’ils ne soient fermés sur eux-mêmes, de leur permettre de contribuer au dynamisme de la vie du quartier, en créant du lien social entre des gens qui ne seraient pas forcément entrés en contact autrefois. Hybridation et mutualisation font partie des pistes de réponse, parmi celles dont nous disposons, pour faire en sorte que l’immeuble de bureaux reste un lieu en phase avec les évolutions de notre monde, adapté aux transformations sociétales et créateur de valeur, dans tous les sens du terme !   méthode VIBEO  

Le principe de la méthode VIBEO (pour Valeur Immatérielle du Bâtiment et Bien-Être de ses Occupants) est de valoriser financièrement les investissements en matière de Qualité de Vie au Travail.

Un consortium d’industriels* dont fait partie Bouygues Construction a étudié et développé une méthode d’évaluation rationnelle de la valeur d’usage d’un bâtiment. Appliquée lors de l’audit d’un site ou d’un projet, elle permet d’établir le lien entre les variables de la performance au travail (sérénité, bien-être, motivation…) et les composantes d’un bâtiment. Plusieurs leviers d’actions peuvent ainsi être identifiés sur différentes thématiques : – La présence de la nature et la vue sur l’extérieur ; – Le confort visuel, acoustique et thermique ; – La qualité de l’air intérieur ; – L’aménagement intérieur et les services. Le tout dans l’objectif de maximiser la productivité des occupants et d’améliorer la valeur d’usage du bien. Des solutions proposées par Bouygues Construction dans sa démarche Officity qui vise à construire des immeubles de bureaux dotés d’un environnement vivant et rassurant pour l’humain. *Regroupant : Bouygues Construction, BNP Paribas Real Estate, Bolloré, Covivio, EDF, ENGIE, Ivanhoé Cambridge, Sercib, Saint-Gobain, Korus, Goodwill-management.