Le quartier circulaire des 2 Rives à Paris
Et si demain, les entreprises mutualisaient leurs démarches, partageaient leurs outils et valorisaient leurs ressources dans une logique d’économie circulaire ?
Précédent :
Be Issy, le confort d’usage ouvert sur la ville
Suivant :
Anticiper la construction pour des bâtiments réversibles et durables
vendredi 22 mars 2019
Faut-il forcément vivre dans une mégalopole pour profiter complètement de l’économie moderne ?
Paris, Lyon, Bordeaux… Les grandes villes françaises profiteraient majoritairement des emplois et des dynamiques économiques ? Et au détriment des villes moyennes ? Certes, on pourrait le penser. Mais une récente étude de l’économiste Magali Talandier tend à prouver le contraire.
L’économiste s’appuie sur les flux de consommation. Et nous explique que les villes moyennes telles que Vannes, Béthune ou Perpignan sont des espaces privilégiés de la consommation locale. Car dans ces villes, la propension à acheter des produits de son territoire est supérieure aux grandes villes .. Mais aussi aux petites agglomérations de moins de 20 000 habitants.
D’autre part, l’étude montre également que les villes moyennes proposent une diversité comparable. Et ce malgré une densité légèrement plus accrue des équipements dans les grandes villes. Autrement dit, les services, les commerces et les établissements culturels, sportifs et de santé sont bien présents dans les villes moyennes. Et sont tout aussi variés que dans les grandes villes. Aussi, il faut tenir compte de l’intérêt et la demande croissante du public pour des produits issus de circuits courts. Ceux-ci sont appréciés car ils favorisent les dynamiques de la consommation locale dans ces villes.
La qualité de vie est donc au rendez-vous dans ces villes moyennes. Et elle pourraient bien modifier durablement la structuration de nos territoires.
0 CommentaireVotre commentaire a bien été pris en compte, merci ! Il apparaîtra après validation par le webmaster.