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Les logements d’aujourd’hui répondent-ils aux besoins de leurs occupants ?

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La crise sanitaire et les confinements à répétition ont, sans le vouloir, rappelé l’importance d’un logement de qualité dans la vie des hommes, des femmes, des enfants ainsi que des familles. En devenant en 2020 un lieu de vie, de travail, de repos et d’activité pour tous, aucun habitat n’a pu tricher sur son confort et son degré d’adaptation. Une réalité entre quatre murs qui a, in fine, permis à chaque individu de faire le point sur ses réelles attentes en matière de cadre de vie et de logement. Résultat : un an et demi après le premier confinement, les Français ont-ils tous les mêmes attentes ? Réponse !
Les modes de vie évoluent depuis toujours sans forcément impacter de façon flagrante les choix immobiliers des Français – à l’exception des nombreux déménagements constatés depuis plusieurs années vers des zones urbaines plus vertes et agréables à vivre. Pourtant depuis plusieurs mois, la modularité, la praticité et le confort semblent être les maîtres mots des logements qui plaisent. Majoritairement des habitations de moins de 10 ans. En cause, l’augmentation du télétravail mais pas que… Le vieillissement de la population française est un des facteurs qui nécessite aujourd’hui plus que jamais de revoir la flexibilité des habitations. Si certains en doutaient encore, le Covid et ses conséquences ont fini de le prouver.  

« Un logement doit laisser la liberté à son occupant d’en faire ce qui lui plait. Il doit être suffisamment modulable pour permettre des aménagements variés, selon les besoins, les périodes et les aléas de la vie qui rythment le quotidien – notamment celui des familles. »

  En témoignent les résultats de la quatrième édition du Baromètre annuel de l’Association QUALITEL. Une édition particulière – réalisée durant la crise sanitaire – qui a permis de révéler avec encore plus de précision les nouvelles aspirations des Français envers leurs logements.  

Un logement sûr et adapté : une quête multi-générationnelle

En famille ou en solo, les Français veulent des logements sécurisés et adaptés à leurs réels besoins. 67 % des plus de 60 ans souhaiteraient par exemple passer le reste de leur vie dans leur logement. Pourtant, la moitié d’entre eux considèrent que leur habitat n’est pas adapté à une personne âgée. 4 Français sur 10 ne disposent pas de bureau ou de coin bureau, et ils sont presque autant à estimer que leur logement n’est pas adapté au télétravail. De même, l’inadaptabilité des logements existants représente pour certains une problématique de taille. Pour cause, tandis que les Français grandissent (+7 cm en 60 ans), la hauteur sous plafond a diminué de 27 cm sur la même durée dans les appartements.  

Les Français à la recherche de plus d’espace à vivre

Plus d’une personne sur deux vivant en agglomération parisienne ou dans l’une des métropoles de l’Hexagone a déclaré à QUALITEL qu’il lui faudrait au moins une pièce de plus. Un manque d’espace qui représente 20 m2 pour les 25-34 ans, 14 m2 pour les 35-44 ans et 10 m2 pour les 45-59 ans.  

Manque d’espace et confinement : le bilan !

La surface et la qualité du logement ont conditionné la manière de vivre le confinement. Résultat : « une envie d’ailleurs chez des millions de Français, en particulier chez ceux qui sont les moins satisfaits de la qualité de leur habitat. »

40% des personnes de moins de 35 ans ont eu l’envie de déménager et 47% de celles vivant dans un studio. 43% des foyers avec des enfants aimeraient également faire leurs cartons pour chercher plus grand. Logique : 41% des familles vivant en appartement avec au moins deux enfants ne disposent pas d’une chambre par enfant. Critère n°1 des pièces considérées comme indispensables par les 2 600 Français qui ont répondu à l’enquête de QUALITEL – suivi par (ex æquo) des WC séparés de la salle de bain et un jardin.

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L’aménagement intérieur : un enjeu crucial pour bien vivre et bien vieillir

Les modes de vie des Français sont directement impactés par les enjeux environnementaux. Dès lors, une question se pose : leur intérieur ne devrait-il pas leur permettre d’appliquer leur engagement, de refléter leur façon de penser ? Celle qu’ils expriment à l’extérieur de chez eux (que ce soit dans la réalité ou dans l’un des espaces virtuels en vogue). Exemple avec le tri. Si les Français se mobilisent de plus en plus en faveur du recyclage et de l’économie circulaire, seul un Français sur deux a réellement la place d’installer un bac de tri dans sa cuisine. Une volonté à prendre en compte dans le neuf comme dans la rénovation, tout comme les « conditions » considérées aujourd’hui comme importantes par les Français pour bien vivre et bien vieillir chez soi : une pièce à vivre plus spacieuse, une salle de bain et des chambres plus petites (y compris la chambre parentale), des espaces de rangement multiples, l’installation d’équipements adaptés au maintien à domicile… Les habitudes et les envies changent, les logements doivent donc dorénavant suivre le rythme s’ils ne veulent pas être obsolètes !  

Qu’en disent les plus jeunes ?

Pour les 12-25 ans, le confort est déjà une priorité lorsqu’il s’agit d’habitat selon une étude menée par le Lab Prospective  de Bouygues Construction et la startup JAM en 2020. La future génération d’actifs envisage un « chez soi » bien loin de leur image de jeunes connectés ! Ainsi, « nid douillet », « cosy » mais aussi fonctionnel et calme sont – pour le moment – les adjectifs qui expriment le mieux les futures attentes des locataires et propriétaires de demain.